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Du vide, mais pas que…
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23 juin 2011

En butte au gène de la bâche à Bütgenbach…

Afin de lui offrir une revanche bien méritée après le triathlon de Doussard où elle avait cassé sa chaîne dès le deuxième kilomètre vélo, j'avais cherché une course de substitution pour Mme Jibé, à laquelle je m'étais aussi inscrit. L'Euregioathlon, à Bütgenbach, en Belgique, près du circuit automobile de Spa, avait retenu notre attention sur un format half.
Le coin est magnifique et c'est avec beaucoup de plaisir que nous avons découvert le relief (ce sont les Hautes-Fagnes, la fin des Ardennes belges) couvert de forêts de pins, les maisons très bien entretenues et absolument magnifiques des Belges, ainsi qu'un petit périmètre où francophones, néerlandophones et germanophones, tous Belges, cohabitent sans stress, bien loin de l'opposition bête et méchante à laquelle, ici, on tente de nous faire croire. Après quelques embouteillages pour quitter Paris, nous sommes arrivés vendredi soir, sous des trombes d'eau et par une température bien peu estivale.

Le samedi, passé à reconnaître le parcours vélo, chercher une veste de pluie pour le vélo pour Mme Jibé, et à dénicher où manger des pâtes le soir (on vous conseille Chez Gerty, dé-li-cieux !!) filait. Avant le dîner, une heure de vélo entre deux averses, couverts mais sans gants, ni bonnet, ni surchaussures, suffisait à faire comprendre à mes mains plus particulièrement, que, sauf temps clément, la course risquait d'être très compliquée.

Après une nuit fort mauvaise, passée à cogiter sur le pourquoi et le comment d'une organisation au taquet, trop au taquet, qui ne m'a pas permis de préparer "intelligemment" mon sac (comprendre emmener des vêtements chauds pour le vélo), ni d'installer ma roue avant de compétition (à cause de porte-patins trop épais… ou de jante trop large… bref), le réveil finissait par signaler la fin de notre insomnie. Le ciel bas et gris pesait comme un couvercle (merci Baudelaire), le vent torturait les arbres et la pluie inondait tout. Mme Jibé me faisait part de son intention de ne pas participer à la course. Après mûre réflexion (toute la nuit… on peut donc estimer que c'était mûr aussi), je décidais moi aussi de ne pas affronter les frimats belges. Ça m'a emm…é pour l'organisateur, qui avait mis sur pied une épreuve qui promettait beaucoup, pour ma prépa car une course permet toujours d'en savoir plus sur son état de forme (surtout en ce moment avec mon entraînement erratique), et pour mon ego, toujours mal placé. Je suis quasiment sûr que les 7 °C, la pluie et le vent auraient eu raison de moi et que je n'aurais pas fini une épreuve sur laquelle, de toute manière, je n'aurais certainement que peu pris de plaisir. Avec des gants et une grosse veste, mon choix aurait sans doute été différent…

Sur le chemin du retour, nous avons fait escale, sous un timide soleil, dans la maison où j'ai grandi, et passé le jour de la fête des pères avec le véritable héros de ce dimanche : mon papa.



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Commentaires
P
Dommage..............
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