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Du vide, mais pas que…
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22 octobre 2012

Des run and bike en rafa'l

Rafal

Une semaine après le run and bike du Sanglier à Meudon se déroulait celui de la Vallée de la Selle, à Conty, dans la Somme, mon département d'origine. J'en ai donc profité pour aller faire un coucou à Maman El-Jibé et Papa El-Jibé le samedi. Réveil à 6h40 dimanche matin (ouais, ça rigole plus là, je fais le métier !!!).
RDV chez mon binôme de 16 balais, mon champignon-de-filleul (un champignon est un champion en devenir, puisqu'il pousse viteeeee), 30 minutes de route jusque Conty, où se déroulait l'épreuve, et là, la dernière Jiboulette en date :
"Euh, papa-du-filleul, tu as bien eu mon SMS hier, disant que je ne prenais pas mon VTT finalement ?
– Quel SMS ?".
Arffff.

Papa-du-filleul se retrouve donc à devoir faire un aller-retour d'une heure à… une heure dix du départ. Je pense qu'il m'a – à raison – maudit !

Bref, filleul et moi nous échauffons pendant ce temps.
Je décide de ne pas trop me couvrir, c'est bien mouillé, mais il fait plutôt doux.
Papa-du-filleul revient, on récupère le vélo, le 24 km part, le 12 km (nous) c'est une dizaine de minutes après.
Je me place sur la ligne. Départ donné, ça part super vite, comme toujours sur ce genre de course. Je me retrouve en neuvième position. Les vététistes partent environ 2 minutes après les coureurs. Peu avant 1,5 km de course, les premiers vélos reviennent sur nous. Les autres coureurs ont été relayés, puis ont eux-même relayé leur binôme, que je suis toujours en train de courir. Vers le kilomètre 2,5, mon filleul me rattrape, c'est bienvenu ! On se relaie gentiment, en gardant le rythme jusqu'aux environs du km 5 où une bonne grosse bosse me permet de prendre une avance conséquente sur lui (ça se monte plus vite à pied qu'en vélo). Le sol est glissant, les racines en sous-bois cachées sous les feuilles, je crains pour mes chevilles mais m'en tirerai sans mal au final.
Quand il revient sur moi, je m'arrange pour le laisser faire les portions de route ou de descente, le VTT étant un peu trop petit, ça me permet d'économiser mes pauvres cuissots. Nous rattrapons une équipe de temps en temps quand une autre nous double et finalement, nous semblons maintenir à peu près notre place.
Jusqu'au km 10, les choses se déroulent suivant ce plan de marche.

Les deux derniers kilomètres sont nettement plus durs, j'ai les cuisses bien chargées et le souffle court. Las, dans le dernier kilomètre une équipe revient sur nous. Je déteste perdre une place dans le final, aussi, comme je me sais limite, je tente un coup de poker : je les laisse gentiment revenir pour me faire la cerise, place une bonne accélération dans un virage pour reprendre quelques mètres. Mais n'est pas Macca vs Raelert à Hawaii 2010 qui veut (en tous cas, moi, je ne le suis pas) : les deux gars se relaient alors que je cours toujours, perds un peu de vitesse, et repassent devant pour finir avec une poignée de secondes d'avance.
Pour le bluff, il me faudra repasser !

Nous terminons en 45'58" à la neuvième ou dixième place, à un peu moins de 16 km/h, pour 12,33 km, couverts de boue et RA-VIS !

Place désormais à un peu de travail de fond (lent) à pied, pour soulager et renforcer les aponévroses et préparer 2013. Avec le changement d'heure dans quelques jours, c'est la période délicate qui s'annonce…

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