Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Du vide, mais pas que…
Publicité
Archives
30 novembre 2011

Course nat'dure de la Ciotat

Dimanche 21 novembre, nous participions, madame Jibé et moi-même à la première course nature de la Ciotat.
15 km. 7,5 km de montée, autant de descente. Après une semaine de vacances à proximité, dont trois jours à couper des arbres (ce qui en matière de PPG se pose là) et cinq sans entraînement, sur cette course avec 300 inscrits, il va sans dire qu'il s'agissait juste de se faire plaisir.

Mais voilà, un dossard, c'est un dossard...

Départ à 9 heures. Nous mettons le réveil deux heures plus tôt, et quand il sonne, madame Jibé me dit : "J'ai pas dormi de la nuit, j'ai mal à la gorge et à la tête." Bon, bin on n'y va pas, que j'lui réponds. Et me rendors. Et suis réveillé vingt bonnes minutes après par la patronne : "Si si, on y va."
Comment se retrouver speedé alors qu'on a tout prévu pour ne pas être à la bourre ?


Bref, départ retardé à 9h15 (ce qui nous arrange bien), je me place en deux ou troisième ligne. Pan. Comme d'hab, quelques lourds se sont mis en première ligne alors qu'ils n'avancent pas. Et ça part… bah, comme un 15 kil sur la route. Pendant deux kilomètres, le parcours monte légèrement et n'est constitué quasiment que de macadam. Au km 2,5, je suis 4e.
Km 3,5, nous quittons la route pour emprunter un chemin dans la colline, qui ira montant de façon exponentielle jusqu'à mi-course. Pour ma part, je suis déjà dans le dur, et ça, de façon exponentielle à mesure qu'augmente la pente (c'est dire…). Je perds quelques places et m'accroche pendant presque toute la montée, 50 mètre au début, 100 mètres après et sans doute un peu plus encore après (!), derrière les 4, 5 et 6e de la course. La fin est un calvaire, je n'avance plus, les échauffements commencent à se faire sentir sous les pieds, et en me retournant, je m'aperçois que ça revient de derrière !
En basculant, je perds une place, encore.
Je me réjouis (enfin… je me comprends…) d'attaquer la descente, car je pense que je suis un type qui descend plutôt "proprement". Ça c'est la théorie. J'ai encore mes illusions. Car, en pratique, je me fais littéralement DÉ-PO-SER dans cet exercice. Je perds quatre à cinq places en un peu plus de 3 km de descente dans le chemin ! Les types courent comme s'ils avaient des chenilles aux chaussures, comme s'il n'y avait pas de cailloux par terre. Je suis impressionné ! C'est vraiment un exercice à part entière, différent de la route.
À 3,5-4 km de l'arrivée, on rejoint le macadam. En descente toujours, et là, je pense que je suis plus à mon aise. Je reviens sur les gars devant, mais de manière très progressive. Je suis pas loin d'être à bloc mais j'ai l'impression qu'on m'a raccourci les jambes !
Alors que je suis à moins de 30 mètre du type de devant, nous descendons dans le lit d'un petit cours d'eau à sec et le remontons aussitôt. Mes cuisses sont à l'arrêt ! Pour ma part, je veux avancer, mais apparemment, elles ne sont pas d'accord ! Je reperds du terrain et le gars qui était juste derrière moi passe. Je reviens sur lui, et nous avons quelques marches à monter  : bis repetita, me revoilà à l'arrêt. Il prend un peu de champ. Les 800 derniers mètres se font le long de la mer, en ligne droite, et je vois les coureurs de devant sur lesquels je ne peux pas revenir : mes jambes sont brisées. On se retrouve 4 ou 5 dans la même minute. Et me voilà 14e (1h04 et des poussière, 13,9 km/h). Mais qu'est-ce que j'ai eu mal aux jambes sur la fin ! J'étais scotché !
D'ailleurs, ce n'est pas un, ce n'est pas deux, ce n'est pas trois, ce n'est pas quatre, mais c'est bien cinq jours qu'il me faudra compter avant de ne plus avoir de douleurs sur la face externe des mikados (©Jean-Mi) qui me servent de cuisses !

Après l'arrivée, petit moment très sympa avec mes deux ou trois prédécesseurs, l'un venant du vélo, l'autre de la course du route et le troisième étant un vrai spécialiste du trail. Chapeau les gars ! Et merci !

Le seul hic, sur une telle course, finalement, c'est que tu passes tellement de temps à regarder où tu mets les pieds que tu n'en as plus pour profiter des magnifiques paysages de la baie de La Ciotat !

 

La Ciotat

Ça se voit, sur la photo au tiers de la descente, que je suis dans le dur ???

Publicité
Publicité
Commentaires
E
LoL<br /> <br /> Franchement, c'est vraiment sympa comme course. Et la vue en haut, tout ce sang devant ce paysage !!! :-)
D
dang!!!!!!!!!! j'ai failli signé car j'aime bcp la ciotat mais à la vue du profil euh .... quelle idée de foutre autant de montée sur des trails :-/
Publicité